Comment éviter les pièges immobiliers ?

L'immobilier reste une classe d'actifs difficile à gérer. Certaines solutions typiques du marché privé, telles que la participation directe dans des portefeuilles immobiliers, peuvent générer des flux de trésorerie et une appréciation du capital, mais sont difficiles d'accès à faible coût et se caractérisent par un manque de transparence. Les coûts d'entretien de cet investissement ne sont pas faibles, et le rendement réel offert par le loyer est souvent surestimé. La composante d'appréciation du capital demeure, mais en dehors des grandes villes internationales, qui reflètent notamment des dynamiques très idiosyncratiques typiques des biens de luxe, c'est souvent un pari risqué.

Lors de l'achat d'un bien immobilier, le premier coût à prendre en compte est celui lié à la transaction : les frais de notaire, les taxes et les frais liés à l'achat de la maison peuvent entraîner des dépenses pouvant atteindre plusieurs milliers d'euros qu’il faut Parler Banquier avant de prendre une décision, qui doivent être ajoutés au prix d'achat lorsque la commodité de l'investissement est considérée. Un autre coût à prendre en considération est les charges fiscales, qui peuvent également être très élevées dans le cas d'une résidence secondaire. Enfin, les éventuels frais de rénovation doivent être pris en considération.

Le premier est l'évaluation.  La valeur réelle, c'est-à-dire qui tient compte de l'effet de l'inflation, des propriétés a baissé en moyenne de 15 % au cours des 25 dernières années, dans une période où les niveaux d'inflation n'ont pas été particulièrement élevés. Si la valeur foncière est restée constante dans les grandes villes comme Paris ou Bordeaux, elle s'est en revanche effondrée dans d'autres régions du pays. Le second est le  facteur fiscal : si il y a la taxe qui été supprimée sur la plupart des premiers logements, il n'en est pas de même des seconds. Vous devez également tenir compte des éventuelles taxes locales.

Le troisième facteur ? Le loyer. Conséquence également du taux élevé de propriété immobilière, 73% des Français possèdent au moins un logement, le marché locatif en France n'est pas réactif, à l'exception de quelques zones géographiques. Le taux de défaillance des locataires est extrêmement élevé et les outils juridiques à la disposition des propriétaires sont limités. Ensuite, il y a  la liquidité : l'investissement immobilier est par définition peu liquide. Vendre sa maison prend du temps et les frais de courtage peuvent être très élevés. Enfin, le cinquième facteur est la  diversification: être propriétaire d'un premier logement, c'est être déjà exposé au risque lié au secteur immobilier. Dans une perspective de long terme, il convient de diversifier ses actifs pour éviter d'être trop exposé en cas de crise du secteur.

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